Cette œuvre investit l’une des entrées des logements sociaux : un porche traversant le bâtiment, ouvert entre la rue et les habitations, non loin des P’tites Sœurs de l’Atomium. Comme dans la plupart des Sculptures à Souhait, Le Refuge des Rêves est composé d’une histoire « texte-légende » et d’un élément visuel : ici, un motif étoilé qui se déploie sur le plafond du porche. Cécile Pitois s’approprie la technique du « sgraffite», qui fut largement utilisée à Bruxelles au début du XXe siècle pour la décoration des façades d’immeubles, et apporte au dessin un contour phosphorescent. Sous cette voûte céleste d’où émergent des étoiles de toutes tailles, chacun est invité à confier l’un de ses rêves d’enfant. De l’immensité du cosmos à l’échelle de notre enfance, l’artiste suggère qu’il n’y a qu’un pas.